En plus de son intérêt architectural et de ses orgues, Notre-Dame de Recouvrance présente de nombreuses surprises.
Le somptueux vitrail du chevet qui représente des sujets relatifs à l’enfance du Christ date du XVIème siècle, c’est le plus ancien -et certainement le plus beau- d’Orléans.
Sous le Second Empire, l’église fut restaurée et parée de son chœur et de ses fonts baptismaux de pierre qui sont de beaux exemples d’architecture du XIXe siècle inspirée de la Renaissance.
Un remarquable cycle de fresques orne les chapelles des collatéraux et illustre la vie de la Vierge Marie. Cet ensemble monumental a été réalisé de 1863 à 1868 par le peintre et compositeur Hippolyte Lazerges (Narbonne 1817 - Mustapha, Algérie 1887). Hélas, ces fresques de qualité sont en péril et nécessitent une restauration d’urgence. Des œuvres de ce peintre orientaliste sont conservées dans les musées du Louvre, d’Orsay, de Narbonne, du quai Branly, etc. D’autre part, le prestigieux Huelgas Ensemble nous donne un aperçu de la musique d’Hippolyte Lazerges dans l’album « The Art of the Cigar », sous la direction de Paul van Nevel.
Le fameux maître verrier Bernard Perrot (Altare, Italie 1640 - Orléans, 1709), créateur des verreries royales d’Orléans sous Louis XIV et inventeur du « verre coulé en table » est inhumé à Notre-Dame de Recouvrance, ainsi que la famille de Saint Isaac Jogues (Orléans 1607 - Auriesville, Etats-unis 1646), missionnaire jésuite au Canada.
Le presbytère attenant à l’église fut construit principalement au XVIe siècle et présente de très nombreux éléments inscrits en 1928 à l’inventaire des Monuments Historiques.
Une impressionnante chapelle est bâtie contre le chœur de l’église. Dans un triste état, la chapelle « des catéchumènes » accueille des associations et mérite également d’être restaurée.